L’élagage sylvicole : que doit-on savoir sur ce procédé

Actuellement, l’exploitation du bois figure parmiles domaines les plus rentables. De nombreuses entreprises voient le jour et œuvrent dans l’exploitation forestière. Les bois issus de celle-ci sont en effet destinés à la vente. Mais pour qu’ils aient de la valeur, ils devront être de bonne qualité. C’est d’ailleurs ce qui préoccupe les exploitants forestiers. Il s’agit là du seul moyen de fidéliser leurs clientèles et d’en attirer d’autres. Pour atteindre la qualité requise,  des techniques de sylviculture sont mises en œuvre. En plus d’assurer la pérennité de leur forêt, la qualité du produit ne sera que meilleure avec celles-ci. Elles font d’autant plus office d’entretien pour les arbres. Justement, nous allons parler de l’une de ces techniques dans la sylviculture : l’élagage sylvicole.

En quoi consiste l’élagage sylvicole ?

Naturellement, les arbres procèdent eux-mêmes à leur propre élagage. Ils sélectionnent les branches superflues et les font tomber. Cependant, cet élagage n’est que relatif. D’où la nécessité de l’intervention d’un expert dans le domaine comme l’élagueur. Le but principal de l’élagage sylvicole est d’empêcher la formation des nœuds sur les bois destinés à la menuiserie. Un élagage tardif favoriserait leur formation. Pourtant, ces nœuds sont à la source de la déformation du bois durant son séchage. Malheureusement, les bois présentant des défauts ont peu de valeur. Ils sont en plus difficiles à vendre.

D’où proviennent les nœuds sur le bois ?

Quand un rameau se développe, un nœud vient également à se former. Pour prévenir cette formation, la réalisation d’un élagage sylvicole est primordiale.  Cette technique est opérée sur un sujet en pleine croissance. Les élagueurs sylvicoles commencent par dégarnir l’arbre en supprimant l’extrémité de ses branches. Il y aura alors moins de rameaux et donc moins de nœuds. En revanche, sachez qu’il n’est pas conseillé de supprimer plus de 30% du volume de l’arbre en une seule fois. Une telle pratique ne freine pas uniquement sa croissance. Elle peut l’affaiblir considérablement. En outre, l’exécution de l’élagage sylvicole doit être confiée à un spécialiste en travaux d’élagage comme cet élagueur qui se trouve à Marseille. C’est d’ailleurs là une garantie de la qualité de la production.

À qui confier l’élagage sylvicole des arbres dans une exploitation forestière?

Comme nous l’avons énoncé plusieurs fois, ce sont les élagueurs sylvicoles qui s’occupent de cette tâche. En effet,  ces artisans sont des experts en arboricultures. De surcroit, ils ont une maitrise parfaite des différentes techniques d’élagage. Avant leur entrée en fonction, ces élagueurs ont suivi une formation spécifique. Grâce à celle-ci, ces professionnels peuvent assurer que le végétal vivra plus longtemps. En principe, ils s’occupent des arbres dans le cadre d’une exploitation forestière. Ils travaillent souvent en groupe de deux pour élaguer un arbre et sont supervisés par un chef d’équipe. L’un d’entre les intervenants sera bien sûr un élagueur en formation. Il est chargé de veiller à la sécurité de l’opérateur en hauteur. En cas d’accident, il préviendra aussi les secours. En plus de cela, cet élagueur fournira à l’opérateur les outils dont il aura besoin pour effectuer l’élagage sylvicole.

Quels sont les outils indispensables aux élagueurs sylvicoles ?

Dans l’exercice de leur métier, les élagueurs sylvicoles auront besoin des équipements de sécurité et des matériels nécessaires à l’élagage des arbres.

Pour assurer leur sécurité, ils doivent impérativement se munir d’un équipement de protection individuelle (EPI). Ce dernier se compose entre autres d’un casque de sécurité, de lunettes de protection, de protections auditives, de gants et de vêtements anti-coupure et des chaussures de protection.

Quant aux matériels propres à l’élagage des arbres, ils utiliseront un sécateur, une scie manuelle, une élagueuse, une scie à chaine et éventuellement de certains engins comme la nacelle ou la grue. En effet, ils se servent de ces outils en fonction de leur besoin et des contraintes auxquelles ils sont confrontés.