La précarité énergétique touche de plus en plus de logements en France

combinaison de travail

Si le concept de précarité énergétique existe depuis près de 20 ans chez nous voisins britanniques, en France, c’est un concept qui a eu du mal à tracer son chemin. Ce n’est que ces derniers mois qu’il s’est vraiment imposé sur le devant de la scène médiatique et politique française. La précarité énergétique se définit comme la difficulté à pouvoir chauffer correctement son logement, voire l’incapacité, pour un coût acceptable. De plus en plus de familles sont concernées par cette problématique et les causes sont multiples et très différentes, tout comme les conséquences. Les questions qui se posent sont alors nombreuses : est ce que je dois continuer à me chauffer en risquant de ne plus pouvoir payer mes factures ? ou est ce que j’arrête de me chauffer pour ne pas risquer les huissiers mais dans ce cas, les conséquences sur la santé, le logement et la vie sociale de manière générale pourraient être désastreuses ?

 

Qui est le plus touché par la précarité énergétique ?

 

En France, la précarité énergétique concerne environ 6 millions de personnes, c’est à dire que plus de 10% de leurs revenus sont destinés aux dépenses énergétiques du logement ou que les habitants ressentent une sensation de froid causée par des équipements de chauffage défectueux ou une mauvaise isolation de leur logement. Malheureusement, dans ces deux derniers cas, les propriétaires n’ont alors pas les moyens de faire les travaux nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie.

 

L’Observatoire national de la précarité énergétique indique dans un rapport publié en novembre 2016 qu’un million de ménages cumuleraient cette sensation de froid, qu’il qualifie « d’inconfort thermique », avec une « vulnérabilité économique ».

 

Les ménages les plus concernés sont donc les plus modestes ainsi que les locataires, les personnes seules et les familles monoparentales.

 

Comment bien chauffer son logement ?

 

Un loi sur la transition énergétique votée en 2015 a prévu l’instauration d’un chèque énergie. Ce dernier doit aider les ménages les plus modestes à payer leurs factures ou à réaliser des travaux de réaménagement dans leur logement. Il devrait aider près de 4 millions de ménages.

 

En effet, si l’aide au paiement des factures apparaît comme primordiale, il ne faut pas sous estimer le besoin de rénovation des logements. La plupart des français vivent dans des logements « énergivores ». Pour cela, il faut donc faire appel à des spécialistes de sa région, comme des professionnels de la plomberie du Nord ou du chauffage, les deux corps de métier étant étroitement liés.